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 Le pénis triomphant à travers les âges

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Docteur G
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Docteur G


Nombre de messages : 93
Date d'inscription : 06/07/2005

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MessageSujet: Le pénis triomphant à travers les âges   Le pénis triomphant à travers les âges Icon_minitimeMer 6 Juil - 2:22

Au début des temps, le pénis est très discret car ce qui fascine les hommes préhistoriques c'est la grossesse et l'enfantement. La première divinité sera donc une déesse-mère. Par la suite, le rôle de l'homme dans la procréation apparaîtra de plus en plus clairement : c'est son sexe qui apporte la semence dans le ventre de la femme, on va mettre en valeur le pénis.

Les peintures murales préhistoriques et les objets sculptés de cette époque, dès 30000 ans avant J-C, montrent une étape où les représentations des vulves féminines commencent à être concurrencées par celles de pénis en érection.

Les Égyptiens font prédominer le culte du sexe mâle et de la fécondation avec Osiris, le dieu dont le symbole sera un pénis disproportionné. Les anciens Hébreux eux-mêmes ont eu beaucoup de mal à abandonner les cultes phalliques que leurs pères partageaient avec toutes les civilisations du Moyen-Orient : dès que Moïse s'éloigne, ils se refabriquent des sexes en or, des olisbos, pour leur plaisir (Ézéchiel, 16, 17).

Le sexe en érection est partout
Les Grecs se révèlent des adeptes passionnés du culte phallique : les poteries sont couvertes de peintures de sexes en érection, vers lesquels se tendent les mains et les bouches de femmes et d'hommes, de bacchantes (prêtresses de Dionysios, toujours en transes) comme de satyres (demi dieux à forme humaine et jambes de bouc, toujours occupés à forcer des nymphes), ou qui pénètrent des corps dans toutes les positions possibles. Les peintures montrent aussi que des objets sculptés en forme de pénis, de toutes les tailles (et parfois énormes : de la taille d'un être humain), entourent les personnages et sont à leur disposition pour des cérémonies de culte, des processions ou des offrandes, comme pour le plaisir personnel. La représentation du sexe mâle est partout visible, dans la vie quotidienne comme dans les cérémonies.

Les Romains garderont ce culte phallique, avec leur dieu bien connu, Priape, représenté avec un sexe avantageux, en érection perpétuelle : son image est partout, statues servant de borne dans les jardins, statuettes dans les maisons, lampes, poteries, coupes, amulettes, clochettes, en pierre, en terre cuite, en métal, en émail, en céramique… Les bijoux préfèrent le motif réduit au seul sexe en érection, qui envahit les boucles d'oreille, les colliers, les agrafes, les pendentifs, les bagues, les amulettes… Dans la rue, les battants de porte ou les flèches de direction sont des pénis. Le phallus est vraiment partout.

Ce culte phallique de la fécondité par des représentations du pénis en érection se retrouve dans toutes les civilisations et à toutes les époques, des poteries suggestives du Pérou aux estampes japonaises, en passant par les statues érotiques des tombes malgaches, les statues des temples de l'Inde, les illustrations des traités chinois. Partout des pierres dressées sont l'objet de pèlerinages pour les femmes qui désirent un enfant et viennent embrasser ou caresser le symbole phallique, ou le renflement de la statue du saint censé guérir les stérilités. Des fêtes où l'on présente des pains, ou des objets tressés, en forme de sexe existent toujours en certains points d'Europe.

De l'invention de la braguette à celle du Viagra

Les humains ont aussi cherché à mettre en valeur le sexe mâle. Chez les peuples nus, le sexe au repos, peu avantageux, est inséré dans des étuis péniens bien plus volumineux qui ne peuvent qu'attirer les regards. En Europe, le Moyen Âge invente la braguette, d'abord pièce d'étoffe très colorée, souvent rembourrée, qui signale sur le corps la place de ce qui reste caché, mais dont on ne peut plus ignorer la présence.

Au xixe siècle, on commence par rire de la manie de voir des phallus dans tous les objets dressés (Flaubert, Bouvard et Pécuchet), ce qui n'empêche pas Freud de théoriser sérieusement sur cette omniprésence du phallus et son lien avec le pouvoir mâle. Au XXe siècle, nous sommes toujours dans une période de pénis triomphant, où l'on pense que c'est la verge qui fait l'homme mâle.

Pourtant déjà les Romains savaient que c'étaient les testicules qui conditionnaient la fécondation, et les riches romaines castraient leurs beaux esclaves afin d'avoir des rapports sans risque de grossesse. Aujourd'hui, malgré toutes les connaissances hormonales et génétiques, c'est la présence ou non d'un pénis de taille suffisante pour être distingué d'un clitoris qui fera choisir le sexe d'un enfant en cas d'ambiguïté sexuelle.

Le pénis a historiquement triomphé de la vulve, qu'il a reléguée au second plan. La récente évolution de la condition féminine vers plus d'égalité le remettait à sa juste place, comme un des éléments du plaisir sexuel et de la fécondation, rôles qu'il doit apprendre à partager. Les nouveaux médicaments des troubles de l'érection risquent de lui redonner une trop grande confiance en lui, en éliminant la peur des défaillances, et le conforter dans sa volonté de domination sans partage.

Source : Doctissimo
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